Quelles sont les actions à mener pour contribuer à la conservation de la vie sauvage

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La lutte pour la conservation de la biodiversité est aujourd’hui au cœur des débats. De façon particulière, la préservation des espèces animales rares, celles en voie de disparition fait l’objet de réflexions très poussées. La vie sauvage est aujourd’hui en danger à cause de la déforestation excessive, la surexploitation des terres et le commerce illégal de ces espèces. Il est donc important d’assurer à ces animaux, un avenir sain et durable. Vous aussi, vous pouvez être acteur de cette lutte en adoptant des gestes simples. Découvrez des actions à mener pour participer à la conservation de la vie sauvage.

Changer son alimentation pour préserver la vie sauvage

Pour commencer, changer votre alimentation. Contrôler le contenu de votre assiette vous permettra de participer activement à cette lutte pour la préservation de la vie sauvage. Vous pourrez même devenir lady ou lord of Glencoe grâce à Highland Titles.

Comme action à mener, priorisez davantage les aliments d’origine végétale à ceux provenant d’espèces animales. C’est donc le moment de songer à devenir végétarien. Consommez davantage des fruits et des légumes de saison. C’est un excellent moyen de protéger les écosystèmes et cela vous permet de respecter les cycles naturels. Dans la même veine, vous réduisez de façon considérable, la consommation en énergies fossiles. Au lieu de procéder à l’achat de vos fruits et légumes dans les marchés ou les supermarchés, vous pouvez faire une culture dans votre jardin. Vous gagnerez alors à choisir les fruits de saison selon la période.

Vous pouvez aussi préserver la petite faune en aménageant un coin de jardin convenable. Il s’agit principalement des espèces comme les insectes, les oiseaux et les petits rongeurs. Pour cet aménagement, il vous suffit d’y planter des fleurs, des fruits et quelques arbres ou arbustes. Vous pourrez également mettre en place, des nichoirs ou des abris pour cette petite faune. Vous créerez ainsi, un écosystème naturel qui sera capable de se défendre contre les ravageurs et les aléas climatiques. C’est un excellent moyen de préservation de la vie sauvage.

Lutter contre le braconnage pour préserver la vie sauvage

L’utilisation non durable des ressources naturelles et le braconnage font partie des principales causes de disparition des espèces animales. C’est une véritable menace pour la vie sauvage. À titre illustratif, en 2014, environ 1215 rhinocéros ont été braconnés en Afrique du Sud. C’est un chiffre historique qui n’avait jamais été atteint jusque-là. Ce commerce illégal génère entre 7 et 23 milliards de dollars de chiffre d’affaires par an. C’est d’ailleurs ce qui encourage encore la pratique. Cependant, les effets du braconnage se répercutent sur les ressources vivantes terrestres et marines. Cela a un impact négatif sur le développement économique, social et politique des nations.

La situation est critique certes, mais la bonne nouvelle, c’est que vous pouvez changer la donne. La lutte contre le braconnage est un défi que se sont lancées, les autorités ces dernières décennies. Vous aussi, vous avez la possibilité d’être acteur de cette lutte contre le commerce illégal d’espèces sauvages menacées. Vous pouvez de ce fait, rejoindre le réseau mondial de surveillance du commerce des espèces sauvages axé sur la recherche et l’action.

Il vous revient de dénoncer tout cas de braconnage dont vous avez connaissance. C’est un crime contre la biodiversité (animale et végétale). C’est d’ailleurs le 4e trafic transnational le plus lucratif au monde. Il vient après le commerce des stupéfiants, les contrefaçons et le trafic d’êtres humains. Pour la dénonciation, attention toutefois à vous assurer d’avoir les preuves de vos allégations au risque d’être aussi inculpé pour diffamation.

Impliquer les acteurs de tous les secteurs d’activité dans la lutte

Pour la conservation de la vie sauvage, aucun acteur ne sera de trop. Ainsi, les professionnels intervenant dans les secteurs de production doivent être mis à contribution pour relever ce défi. Les activités les plus concernées sont la pêche, la sylviculture et bien évidemment, l’agriculture qui se retrouve en bonne place. Cette dernière activité est étroitement liée à la biodiversité. Cependant, pour faire le plus de profit, les acteurs négligent l’importance de cette biodiversité en misant davantage sur la productivité.

Les actions à encourager dans l’agriculture pour préserver la vie sauvage sont entre autres, l’intensification durable de la production. Il s’agit d’un moyen de limitation de la superficie de terres utilisées. À cela, s’ajoute les actions suivantes :

  • la gestion intégrée des ravageurs ;
  • la protection des habitats situés près des champs ;
  • la priorisation de l’agriculture biologique.

Ces actions serviront à la promotion de la synergie entre l’agriculture et la biodiversité sauvage. Il faudra toutefois, faire des recherches plus poussées sur le sujet pour ne pas se tromper.

Si vous intervenez dans le secteur de la sylviculture, misez sur la formule durable. Il faudra donc prendre en compte, les besoins des habitants locaux en moyens d’existence. Ce moyen est très efficace pour prévenir la déforestation tropicale et par ricochet, la disparition de la faune sauvage.

D’un autre côté, le secteur privé a un rôle prépondérant à jouer quant à la conservation de la biodiversité animale. Plusieurs entreprises se sont en effet engagées dans cette lutte. Leurs actions sont soutenues par les organismes publics et certains de leurs clients. Une bonne collaboration avec les ONG permettra à ces acteurs du secteur privé de coordonner leurs activités afin d’impacter positivement la faune sauvage.

Les normes traditionnelles et la coopération internationale pour préserver la vie sauvage

Si vous vivez dans une région où les normes et les traditions locales sont en accord avec les droits de propriété et les écosystèmes, la lutte sera plus facile. Malheureusement, ces textes n’existent généralement que sur papier. Il vous reviendra alors de mettre en jeu votre savoir et de l’associer aux dispositions scientifiques afin de mieux gérer des écosystèmes locaux.

Les programmes d’ajustement structurel existent depuis la seconde moitié des années 1980 en ce sens. Ils assurent la croissance sectorielle, la stabilité économique et la réduction de la pauvreté. Ce sont des cadres décisionnels de référence qui participent à la conservation et à l’exploitation durable de la biodiversité.

D’un autre côté, la coopération internationale a un rôle prépondérant à jouer quant à la préservation de cette biodiversité. Elle s’est en effet engagée depuis quelques années à promouvoir l’utilisation durable de ressources biologiques. La vie sauvage sera mieux protégée si les clauses retenues à l’issue des accords multilatéraux sur l’environnement sont respectées. Il faudra alors inciter à des sanctions en cas de violation de ces décisions.

En d’autres termes, la coopération internationale gagnera à miser sur une synergie entre les accords développés. Il faut noter qu’il ne s’agit pas de s’intéresser exclusivement aux accords qui abordent les questions environnementales. Il faut aussi miser sur ceux qui concernent la politique et l’économie. Ces clauses ont souvent des conséquences assez importantes sur la biodiversité, en particulier, celle animale. Il faut par ailleurs, considérer les contreparties négatives de certains choix sur la biodiversité. Que ce soit au niveau local ou national, ces actions ont une portée certaine.

Ce sont là de petites actions certes, mais elles ont une portée large pour ce qui est de la préservation de la vie sauvage. Quoi qu’il en soit, évitez simplement les activités ou les actions qui peuvent mettre en péril les espèces animales. Vous aurez participé à une œuvre salutaire pour la planète.