MOBILITÉ DURABLE

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La pollution urbaine liée aux transports est devenue un véritable fléau ces dernières années. Avec des pics de pollution de plus en plus fréquents dans les grandes villes, il devient indispensable de mettre en place des solutions alternatives. C’est ainsi que depuis quelques années se développe de plus en plus rapidement la mobilité urbaine durable.

Avec des enjeux politiques, mais aussi et surtout écologiques et économiques, de nombreuses solutions viables se sont rapidement développées et mises en place. La réglementation pour pouvoir circuler en toute sécurité avec ces nouveaux moyens de transport parvient elle aussi à s’adapter rapidement, même si quelques ajustements restent encore à faire.

De plus, les moyens de transport entrant dans une démarche de mobilité urbaine durable sont de plus en plus prisés par les citadins, qui y voient souvent des moyens plus économiques, plus pratiques et parfois plus rapides de se déplacer. 

Avant de découvrir plus en détail quels sont les moyens existants et disponibles pour la mobilité urbaine durable, voyons plus précisément ce qu’est la mobilité urbaine, et sa définition dans une optique de développement durable.

Qu’est-ce que la mobilité urbaine ?

La mobilité urbaine englobe tous les moyens d’effectuer des déplacements, notamment intra-urbains, quels qu’ils soient : de la marche à pied à la voiture en passant par tous les types de transports en commun. Certains de ces moyens sont bien évidemment plus écologiques que d’autres.

Qu’est-ce que la mobilité urbaine durable ?

La mobilité urbaine durable s’inscrit quant à elle dans une optique de développement durable et de transition énergétique. Elle comporte donc tous les moyens de transport en zone urbaine qui permettent d’améliorer voire de supprimer les émissions de gaz à effet de serre et autres particules fines polluantes.

Les différents types de transport en mobilité urbaine durable

La mobilité urbaine durable englobe ainsi de nombreux moyens de transports différents. Si l’on en connaît déjà un certain nombre, la mobilité urbaine durable a également vu apparaître de nouveaux moyens de transports, ou une utilisation nouvelle de moyens de transport existants.

Les EDP et les EDPM

Derrière ces deux acronymes se cachent tout simplement deux groupes de moyens de transport : Les Engins de Déplacement Personnel (EDP) et les Engins de Déplacement Personnel Motorisés (EDPM). 

En principe, lorsqu’on parle d’EDP, cela englobe les EDPM puisqu’il s’agit de tous les engins de déplacement personnel qu’ils soient motorisés ou non.

Cependant, en pratique, il peut y avoir confusion. On parle souvent des EDP pour désigner les engins de déplacement personnel non motorisés.

Voici les définitions des 3 catégories telles que définies par la loi (Article 3 du décret n° 2019-1082 du 23 octobre 2019) : 

  • EDP : “Engin de déplacement personnel motorisé ou non motorisé.”
  • EDPM : “Véhicule sans place assise, conçu et construit pour le déplacement d’une seule personne et dépourvu de tout aménagement destiné au transport de marchandises, équipé d’un moteur non thermique ou d’une assistance non thermique et dont la vitesse maximale par construction est supérieure à 6 km/h et ne dépasse pas 25 km/h […] Les engins exclusivement destinés aux personnes à mobilité réduite sont exclus de cette catégorie.”
  • EDPNM : “Véhicule de petite dimension sans moteur.”

Ainsi, les EDPM désignent les véhicules à moteur électrique et destinés à ne transporter qu’une seule personne. Les voitures électriques n’entrent donc pas, par exemple, dans cette catégorie.

Moyens de transport sans énergie

Dans les moyens de transport sans énergie, on retrouve les EDPNM ou Engins de Déplacement Personnel Non Motorisés. Sur ces “engins”, le moteur, c’est vous. Ces moyens de transport sont souvent plus rapides et pratiques que les voitures ou les transports en commun. Ils permettent d’éviter les embouteillages, le tout sans polluer et en vous faisant pratiquer une activité physique. On y retrouve par exemple :

  • Le vélo non électrique ;
  • Les rollers ;
  • La trottinette non électrique ;
  • Le skateboard ;
  • Etc.

La marche ou la course à pieds, bien qu’elles n’impliquent pas l’utilisation d’un véhicule, peuvent être également considérées comme des moyens de transport sans énergie, par définition.

Moyens de transport gyroscopiques

Comme leur nom l’indique, les moyens de transport gyroscopiques utilisent la rotation pour se déplacer et maintenir l’équilibre de l’appareil. On y trouve plusieurs types de transport tels que les gyropodes, les gyroroues, les hoverboards etc.

Parfois équipés d’un siège, parfois d’un guidon, ils entrent dans la catégorie des EDPM car ce sont des véhicules motorisés (électriques). Pour se déplacer avec ce type de véhicule, on utilise la répartition du poids du corps, avec par exemple le fait de se pencher en avant pour avancer.

Petits moyens de transport électriques

Mis à part les transports gyroscopiques, les autres moyens de transport classés dans la catégorie des EDPM correspondent à tous les petits moyens de transport électriques, avec lesquels on peut circuler sur les pistes cyclables, voire les trottoirs dans certains cas lorsque la réglementation le permet.

On trouve dans cette catégorie :

  • Les trottinettes électriques ;
  • Les vélos électriques ;
  • Les skates électriques ;
  • Etc.

En revanche, les véhicules tels que par exemple les scooters électriques destinés aux personnes à mobilité réduite n’entrent pas dans cette catégorie. Ils sont soumis à une autre réglementation.

Grands moyens de transport électriques

Les “grands” moyens de transport électriques sont ceux avec lesquels on ne peut circuler que sur route, tels que les voitures ou les scooters électriques, ou tout autre type de véhicule électrique dépassant notamment la vitesse maximale de 25 km/h.

Ces véhicules sont homologués pour circuler sur les routes et nécessitent la détention du code de la route et du permis B selon leur puissance.

Dans ces moyens de transport, nous pouvons également compter les véhicules hybrides qui permettent de fortement diminuer les émissions de gaz à effet de serre et de particules fines par l’utilisation d’un moteur électrique qui prend le relai sur le moteur thermique, notamment aux moments où le moteur thermique consomme le plus de carburant. 

Ils permettent donc d’avoir un véhicule moins polluant tout en bénéficiant des avantages du moteur thermique, notamment en termes d’autonomie.

Transports en commun

C’est dans les transports en commun que l’on peut voir les évolutions les plus “spectaculaires”, puisqu’elles ont lieu à plus grande échelle. Bus à moteur électrique, retour en force du tramway, navettes fluviales dans certaines agglomérations, ainsi que beaucoup de projets pour les années à venir ayant plusieurs objectifs :

  • Inciter les utilisateurs à avoir de plus en plus recours aux transports en commun, de plusieurs manières (tarifs plus avantageux, aménagement des correspondances, des horaires etc.).
  • Développer des transports en commun de plus en plus écologiques, notamment par l’utilisation de moteurs électriques, mais pas uniquement.
  • Mettre à disposition des citoyens des moyens de transport individuels en libre-service (trottinette électrique, vélo électrique etc.).

Covoiturage et autopartage 

Si le gouvernement est très actif quant aux aménagements et améliorations de la mobilité urbaine durable, les citoyens ont, eux aussi, d’excellentes idées qui se sont développées ces dernières années, et notamment deux d’entre-elles : le covoiturage et l’autopartage.

Dans le covoiturage, si plusieurs personnes doivent effectuer le même trajet ou presque, elles vont alors choisir de ne prendre qu’une seule voiture. Les occupants peuvent alors partager les frais de carburant et les éventuels autres frais (péages etc.) avec le conducteur.

Si cette pratique se faisait déjà depuis longtemps, notamment entre collègues de travail ayant les mêmes horaires, elle s’est largement démocratisée depuis, avec le développement de plateformes telles que Blablacar. Et pour cause, le covoiturage est à la fois économique (économies de carburant, de frais d’entretien de la voiture etc.), elle est également écologique.

L’autopartage ou “carsharing” est assez similaire, ou du moins répond aux mêmes objectifs. Il consiste à utiliser une voiture dont on n’est pas propriétaire, lorsque cette voiture est disponible. Cette activité se pratique également déjà entre particuliers. Cependant, il existe aujourd’hui aussi des sociétés qui mettent un parc de véhicules à disposition des utilisateurs. 

Partager un même véhicule pour effectuer les mêmes trajets, c’est faire des économies de carburant, être moins polluant, et améliorer la mobilité urbaine ne serait-ce qu’en libérant des places de parking.

Si les voitures thermiques, pour ne citer qu’elles, restent encore aujourd’hui de bons moyens de transport pour les très longs trajets, elles montrent de plus en plus leurs limites pour les déplacements intra et interurbains.

De la trottinette aux transports en commun, les solutions de mobilité urbaine durable ont de plus en plus de succès tant auprès des citoyens qu’auprès des institutions qui y voient de plus en plus d’avantages. 

Après tout, pourquoi continuer de passer des heures dans des embouteillages entraînant des pics de pollution, lorsqu’on peut opter pour des moyens de transport moins coûteux, plus pratiques, plus rapides et même plus agréables à utiliser ?