Les Startups écologiques de demain

les startups écologiques de demain

Nous sommes actuellement en transition vers des énergies plus propres, vers une société zéro déchets.

Cela pour faire face à des problèmes comme la pollution ou l’épuisement des ressources d’énergies fossiles. Les acteurs majeurs de cette transition, hormis nous, sont les startups.

Ce sont des entreprises débutantes qui proposent des innovations dans un domaine précis. Ainsi nous assistons à la naissance de nombreuses startups conciliant écologie et nouvelles technologies.

Un thermostat qui régule tout seul le chauffage chez vous, ça vous chauffe ?  

DES ENTREPRISES AU SERVICE DE PROJETS POUR NOTRE FUTUR

Le 17 août 2015 a été adopté la loi sur la transition énergétique. Proposée par le ministère de l’écologie, elle favorise la croissance verte, la création d’emplois dans ce secteur, tout en réduisant la facture énergétique de la France. Cette loi de transition énergétique soutient l’utilisation d’énergies propres, une meilleure gestion des déchets et l’économie circulaire.

Le ministère avait déjà créé en novembre 2013 une mobilisation pour la croissance et le rayonnement des startups numériques françaises. La marque et label French tech en a découlé. Ainsi sur 150 entreprises sélectionnées , 21 on été choisis pour représenter la France à la Cop21 à Paris en décembre 2015.

Ces entreprises faisaient parti du secteur « Cleantech », c’est-à-dire de l’utilisation d’énergies renouvelables comme l’eau ou l’air pour produire. Et elles avaient aussi un objectif de productivité égal ou supérieur aux entreprises n’utilisant pas de ressources naturelles. Tout en réduisant au maximum leurs déchets et la pollution engendrée par les processus de production. C’était donc des entreprises naissantes et écologiques.

Par la suite Bordeaux est devenue ville candidate pour avoir la marque French tech. C’était pas moins de 800 entreprises représentant Bordeaux qui étaient concernées. Innovant et recrutant dans des secteurs comme les nouvelles technologies, le crowfunding, le développement durable, l’économie de fonctionnalité…

Bordeaux a obtenue l’appartenance à la French tech et aujourd’hui plusieurs grandes métropoles françaises en font également parties : Lyon, Nantes ou encore Rennes. Dans le même temps au niveau national, des métropoles sont aussi en train d’adhérer au réseau French tech, comme Santiago en octobre 2016. New York, Tokyo, Londres ou Dublin sont des exemples de villes contenant des startups reliées au réseau French tech international.

Enfin, le ministère a lancé le projet Green tech en février 2016, pour des startups entièrement tournées vers les énergies renouvelables et une croissance respectueuse de l’environnement. C’est un incubateur d’entreprises proposant des innovations « propres » et efficaces. Ces startups bénéficient de fonds allant de 150 000 euros à 500 000 pour les projets les plus prometteurs. Comme pour les entreprises Multivote, JeLoueMonCampingCar ou Fabzat.

Ces aides financières sont précieuses pour les startups car elles leur permettent de développer leur activité. Certaines ont plus de difficultés à avoir accès à des investisseurs. Emerge alors le crowfunding, autrement dit le financement participatif. Happy Capital en est un exemple. Il soutient plusieurs projets provenant d’entreprises Bordelaises.

LA GREENT TECH : DE NOUVEAUX PRODUITS ET SERVICES AVEC LE NUMÉRIQUE

Depuis 10 ans, les emplois dans le domaine du numérique augmentent de 14,1% par an. Et ces nombreuses startups l’ont bien compris : elles intègrent les nouvelles technologies dans de multiples domaines pour favoriser la transition énergétique. Ainsi elles proposent des produits et services dans différents domaines : l’économie d’énergie, les énergies renouvelables, la santé, l’environnement, les transports, les bâtiments, la sécurité, la qualité de l’eau et de l’air ou encore la biodiversité.

Vous trouvez par exemple une pépinière qui propose l’énergie passive et la bio-climatisation des bâtiments, comme moyen de fonctionnement. Voici des applications concrètent de l’utilisation des nouvelles technologies avec l’écologie : la numérisation de l’éclairage public ou encore l’autoconsommation énergétique des maisons.

Il y aussi les objets connectés comme les compteurs intelligents ou le thermostat qui régule tout seul le chauffage. Il contient des capteurs de présence et de températures pour ensuite s’adapter en fonction des habitudes des utilisateurs. Imaginez pendant que vous dormez au chaud, le reste des pièces sont refroidies automatiquement.

Et quand vous vous réveillerez, ce sera l’inverse ! Les « smart cities » sont des villes qui mêlent entièrement numérique et énergies propres. L’analyse de la production et consommation énergétique des bâtiments, permet de gérer leur consommation de manière « personnalisée ». Ces données proviennent des objets connectés à internet, comme les nouveaux compteurs électriques que vous avez peut-être déjà chez vous !

Pour aider ces jeunes entreprises de la green tech, il y a un système de mise en commun des données, qui sont alors accessible pour tous. Ce système s’appelle « big data » et permet de créer de nouvelles innovations à partir des données déjà existantes.

C’est un cycle vertueux de création de solutions. Il y a aussi plus de transparence auprès du public qui peuvent les consulter. Par ailleurs, ces données sont également exploitées pour faciliter la prise de décisions et pour identifier les services du quotidien pouvant être améliorés par le numérique.

Ce n’est pas moins de 10 millions de données auxquelles ont accès ces startups ! D’ailleurs, l’Allemagne teste un programme d’analyse du big data, qui permettra de mieux prévoir à l’avance l’énergie produite par les éoliennes et les panneaux solaires.

Pour cela, ce programme recoupe des données météorologiques avec des données énergétiques. Ces dernières sont notamment transmises par des capteurs situés directement dans les éoliennes et sur certains panneaux solaires.

L’ensemble des données sont alors transmises dans des ordinateurs qui arrivent à prévoir 48 heures à l’avance la production d’énergie renouvelable. Permettant par la suite, d’adapter la production d’énergie non renouvelable.

A l’heure du « tout connecté » et de la transition énergétique, la connaissance devient cruciale. En effet, elle permet à ces startups d’innover et de faire avancer l’ensemble de la société. Tout en inspirant les autres.

C’est donc une véritable économie basée sur le savoir qui est en train de se développer. Elle est appelée l’économie de la connaissance, avec pour objectif final zéro déchets et une société bien plus autonome au niveau énergétique. Laissant un air beaucoup